Description
La polykystose rénale type dominant (PKD) est la plus fréquente des maladies
héréditaires monogéniques du rein.Anomalie congénitale familiale caractérisée
par le développement de kystes rénaux, de révélation généralement tardive. Elle
se caractérise par l’apparition lente et progressive de kystes principalement au
niveau des reins.elle est responsable de 10% des insuffisances rénales
terminales. A partir de 25 ans, 85% des patients porteurs de polykystose rénale
peuvent être détectés (échographie). Autres localisations kystiques associées:
foie (30%), rate, pancréas, poumons, ovaires, testicules, épididymes, thyroïde,
utérus, ligament large, vessie , Anévrismes cérébraux (10-40%), Diverticulose
colique , Prolapsus valvulaire mitral et valvulopathies plus fréquentes
Causes
Ce sont les mutations de gènes responsables de la fabrication de protéines
(polycystines 1 et 2 pour la PKAD, fibrocystine pour la PKAR) impliquées dans le
bon fonctionnement de microstructures Immunothérapies, notamment les cils, qui
sont à l’origine des kystes (les cils sont impliqués dans la transmission de
signaux Immunothérapies qui conduisent à la croissance et à la prolifération des
Immunothérapie tubulaires). Les kystes se développent à partir des petits
conduits urinaires situés dans les reins (les tubes collecteurs distaux), dont
ils se détachent pour fonctionner indépendamment et continuer à grossir. Ils
entraînent une augmentation de la taille des reins sans en déformer les contours
et aboutissent à l’insuffisance rénale. Une étude échographique a montré que la
croissance du volume des reins était d’environ 8 % par an, tandis qu’une étude
en IRM (Imagerie par Résonance Magnétique nucléaire) évaluait à 12 %
l’augmentation annuelle du volume des kystes.
Symptômes
Après la naissance, outre la néphromégalie, l'hypertension artérielle est
fréquente, souvent sévère, de même que des infections urinaires. L'atteinte
hépatique peut être asymptomatique ou se manifester par une hypertension portale
ou par une infection des voies biliaires à type de cholangite. La fonction
hépatique reste conservée. La maladie est transmise selon le mode autosomique
récessif. Le gène en cause dans la maladie, PKHD1, est localisé sur le bras
court du chromosome 6.
Diagnostic
Dans la PKAD, le diagnostic est fait grâce à l’échographie qui montre deux
gros reins multikystiques associés à des kystes hépatiques. Plus l’âge est
avancé et plus il faut un nombre important de kystes (et, éventuellement, la
présence d’autres caractéristiques telles que des gros reins polykystiques) pour
affirmer le diagnostic, car la présence d’un ou plusieurs kystes rénaux simples
et banals après 50 ans. Une échographie normale à 30 ans permet d’éliminer le
diagnostic de polykystose liée au gène PKD1. On peut aussi recourir au scanner
ou à l’IRM, capables de montrer des kystes plus petits (2 mm de diamètre contre
10 mm pour l’échographie). L’examen peut être réalisé suite à des symptômes
urinaires ou incidemment, lors d’une échographie abdominale par exemple. Elle
peut aussi être découverte dans le cadre du bilan d’une insuffisance rénale ou
d’une hypertension artérielle.
Dans la PKAR, le diagnostic se fait également par l’imagerie, habituellement
l’échographie, qui montre l’augmentation considérable de la taille des reins et
des anomalies diverses (reins hyper-échogènes et dédifférenciés notamment au
niveau de la médullaire).
Il contient plus de 80 exons et code pour une protéine appelée fibrocystine
ou polyductine. L'échographie montre des reins de grande taille, hyperéchogènes
avec parfois de petits kystes. L'urographie intraveineuse montre une
visualisation prolongée des tubes collecteurs. Histologiquement, il existe une
multitude de dilatations kystiques, de disposition radiée, développées aux
dépens des tubes collecteurs. L'échographie du foie retrouve des ectasies des
voies biliaires, un foie hétérogène et éventuellement des signes d'hypertension
portale. La biopsie montre une dysgénésie biliaire avec des canaux biliaires
multiples et dilatés et une fibrose des espaces portes. L'échographie anténatale
montre des reins augmentés de taille et hyperéchogènes et, dans les formes les
plus graves, un oligoamnios.
Traitements
Traitement symptomatique de l'hypertension artérielle ; Inhibiteurs de
l'enzyme de conversion efficaces sur l'HTA, sous contrôle de la tolérance
rénale, de l'insuffisance rénale
La ponction évacuatrice d'un kyste compressif est possible
Epuration extrarénale assez facile (diurèse conservée, absence d'anémie, HTA
peu sévère)
Transplantation rénale possible
Des traitements caractéristique
Micro-médecine Chinoise Osmothérapie
Immunothérapie
Immunothérapie
Complications
La symptomatologie du patient est expliqué par l'effet de masse des kystes
rénaux: refoulement ou compression des structures digestives ou vasculaires.
La maladie des reins polykystiques est une maladie héréditaire. Elle est
caractérisée par la formation de nombreux kystes dans les deux reins. La taille
de ces kystes augmente avec le temps et la diminution du parenchyme fonctionnel
conduit à une diminution de la fonction rénale. Hypertension et hématurie sont
des complications associées à cette pathologie. L'insuffisance rénale peut
apparaître dés la quarantaine. Les “ reins” peuvent atteindre des tailles
gigantesques. Ils peuvent refouler et comprimer les organes de voisinage. Comme
dans ce cas, ils peuvent être à l'origine de symptômes digestifs. La maladie
polykystique des reins est aussi une maladie systémique puisque des kystes
apparaissent dans le foie, le pancréas ou la rate. Une incidence élevée
d'anévrysmes cérébraux est décrite dans la polykystose rénale. Les hémorragies
sous-arachnoïdiennes sont des complications rares reliées à une rupture
d'anévrisme cérébral. Les accidents vasculaires cérébraux sont généralement la
conséquence d'une hypertension mal contrôlée.
Hématurie macroscopique.
Infection kystique.
Lithiase rénale.
Insuffisance rénale chronique.
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